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du Chev. Grandisson.

Monsieur, à leur faire approuver que je me consacre au Ciel ? Me promettez-vous de plaider cette cause pour moi ?

Je ne puis dire ce qui sera dans mon pouvoir, avant que de les avoir vus. Mais fiez-vous à mon zele. La maison de Mylord L… je le répete, sera votre azile, jusqu’à ce que vous ayez consenti à les voir. Je leur avouerai que je sais où vous êtes ; mais, si vous l’exigez, vous ne serez pas moins cachée pour eux, que vous l’étiez pour moi dans votre premiere retraite.

Quelle consolation, a-t-elle dit en levant les mains, que le secours d’un homme d’honneur pour une Femme affligée ! Mais dites-moi maintenant, par cet honneur, auquel vous n’avez jamais manqué, dites-moi qui vous attendez avec mon Pere & ma Mere.

Votre Frere Jéronimo, Mademoiselle, votre Frere l’Évêque…

Dieu ! Dieu ! s’est-elle écriée en serrant les mains avec une grace inimitable, que vous m’effrayez ! Mais qui encore ?

Le Pere Marescotti.

Vertueux homme ! m’a-t-il crue digne de cette attention ! Mais c’est en faveur de mon Pere & de ma Mere. Eh ! Qui encore ?

Madame Bémont, qui ne pensoit plus à remettre le pied en Angleterre : mais elle a changé de résolution, pour obliger votre Mere.

Excellente Madame Bémont ! Mais ne dois-je pas la craindre aussi ? Ensuite, Monsieur ?