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du Chev. Grandisson.

(N.) Le Chevalier quitte Boulogne & l’Italie. On passe sur ses derniers adieux. En chemin il voit à Parme le Comte de Belvedere, qu’il laisse avec d’heureuses espérances ; à Milan, Madame de Sforce, dont il emporte une fort mauvaise opinion, &c. Il écrit à Madame Bemont, & sur-tout à la Signora Olivia. Cette derniere Lettre, qui est pleine de vertu & de noblesse, lui attire une réponse assez curieuse, mais qui a peu de rapport au fond de l’intérêt. Au milieu de ses fureurs, Olivia laisse entrevoir que les sages avis de l’homme qu’elle aime commencent à faire impression sur son cœur. Le Chevalier passe à Paris, où il trouve son Cousin Everard Grandisson, qui s’étant à demi ruiné par le jeu & par d’autres excès, a besoin de son secours, autant que de ses conseils. Il jette dans l’ame de ce jeune Libertin, les fondemens d’une solide conversion. Enfin, l’impatience de trouver de la consolation, pour le trouble de son cœur, dans les entretiens de son cher Docteur, le fait partir pour Londres.

Fin du sixieme Volume.