ou
LA FEMME PRÉCEPTEUR,
ACTE PREMIER.
(Un parc. Au fond un pavillon. Au lever du rideau le baron de Walbrune est en scéne ; il est assis et parait réfléchir.)
Scène PREMIÈRE.
Fatal testament ! tu peux m’enlever toute ma fortune. Si cette fille naturelle de mon père se retrouve, je dois renoncer à l’espoir de m’unir à la riche héritière du comte de Hasberg. J’ai dissipé tout mon bien. Comment rendre les trois cents mille rixdales qui sont destinées à celle que le comte de Walbrune m’ordonna en mourant de chérir comme ma sœur ? Depuis un mois qu’il n’est plus, je tremble que le notaire, possesseur de l’écrit qui contient ses dernières volontés… Mais voici Robert ; voyons s’il aura pu réussir à gagner la confiance du notaire de Munich.
Scène II.
Eh bien, le notaire ?
Hélas ! mon cher maître, c’est une huitième merveille.
Explique-toi… Consent-il à m’abandonner le testament ?