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LE COMTE.

Clarice !

LISBETH.

Reconnaissez votre père et le sien ; de plus les lettres, l’extrait de naissance signé Édouard.

CLARICE.

Ainsi que le bracelet de cheveux que ma mère mit à mon bras un instant avant sa mort.

LE BARON.

Tout m’accable à la fois.

CLARICE.

Gardez votre fortune, mais revenez à des sentimens plus doux et plus humains, puisse-t-elle vous rendre heureux.

LE COMTE.

Monsieur le Baron, Clarice est devenue ma fille ; sa vertu, son dévouement ont triomphé de ma sévérité ; on peut pardonner à l’erreur d’un fils, mais ou déteste les cœurs corrompus ; sortez de ce château, et que demain on ne vous retrouve point sur mes terres.

FRANK.

Et zest, monsir le Baron, dans le pays étranger. Mais bour fous consoler pendant le foyage, fous afoir un petit romance à chanter.

HYPOLITE.

Ô mon père ! vous pardonnez.

(Le Baron et Robert sortent.)
LE COMTE, prenant Clarice dans ses bras.

Voilà ton excuse. Mes enfans, il ne manque à mon bonheur que de voir votre fille auprès de moi. Que je doive encore cette leçon de tendresse à la Femme Précepteur.


FIN.