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    Bartlett renvoie à Thomas Carlyle, History of Friedrich the Second, called Frederick-the-Great, vol. IV, Book XVI, c. I, p. 187, (New York, Harper & Bros. Publishers, Franklin Square, 1864.) Or, à cet endroit de son livre, Carlyle cite un auteur qui avait écrit déjà sur Frédéric. Il s’agit de telle période dans la vie de son héros : « A happy ten years of time. Perhaps the tinie for Montesquieu’s aphorism : Happy the people whose annals are blank in history-books. » Ainsi, Carlyle et l’auteur à qui il emprunte quelques passages concernant Frédéric-le-Grand, attribuent l’axiôme à Montesquieu, sans indiquer d’ailleurs la source, sans dire en quel des ouvrages de ce grand penseur cela peut se rencontrer. Nous avons parcouru ses Lettres Persanes, sa Grandeur et Décadence des Romains, son Esprit des lois, ses Discours académiques, ses Pensées Diverses, sa Correspondance, etc., mais sans résultat aucun, au point de vue de ce que nous aurions voulu découvrir.