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née, afin de délibérer sur les mesures à prendre
pour assurer la sécurité de la province contre toute
tentative hostile de la part du Canada ou de Louisbourg,
en cas de rupture, ou pour la protéger
contre les représailles violentes que les Français
pourraient exercer, par ressentiment d’avoir été
entravés dernièrement dans leurs empiétements,
« Je me permets, conformément aux instructions
que j’ai reçues de Sa Majesté et au désir pressant
de son conseil en cette province, de solliciter
l’honneur de votre présence à nos délibérations. »

(Signé) Chas. Lawrence.


Halifax, le 14 juillet 1755.

A M. le Vice-Amiral Boscawen.

« Le Conseil remercia Son Excellence (de cette communication), et exprima très haut son désir que les Amiraux soient consultés. »

Chas. Lawrence.

Jno. Duport. Secr. con.[1] »

Le lendemain, Boscawen, accompagné de son assistant Mostyn, répondant à l’invitation du gouverneur, était présent à la nouvelle séance du conseil.

« Le lt.-gouverneur soumit aux amiraux les procédures adoptées par le conseil à l’égard des habitants français, et leur demanda leur opinion et leur avis là-dessus[2].

  1. Akins. Nova Sco. Doc. P. 256-7.
  2. Il s’agit ici du conseil tenu le 4 juillet, et dont les délibérations ont été reproduites dans notre précédent chapitre.