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assistance[1] ; [ qu’ils avaient donné main-forte aux ennemis du Roi, et s’étaient toujours montrés trop prêts à se joindre à un autre Pouvoir, contrairement à l’allégeance qu’en ver-tu de leur serment ils devaient à Sa Majesté. « En réponse à ce paragraphe

 « Nous sommes maintenant dans la même disposition,
très-droite et très-sincère, de prouver en
toute circonstance notre fidélité envers Sa Majesté
comme nous l’avons toujours fait, pourvu que
Sa Majesté nous laisse jouir des mêmes libertés
qu’Elle nous a accordées. »

« Il leur fut signifié que l’on espérait qu’ils donneraient désormais des preuves de disposition d’esprit plus pures et plus sincères, dans leur manière de pratiquer la fidélité envers Sa Majesté, et qu’ils n’agiraient plus, comme par le passé, de façon à empêcher la colonisation de la Province, en prêtant secours aux Indiens et aux Français, dans leurs entreprises pour décourager et molester plusieurs des sujets de Sa Majesté ou pour faire périr un grand nombre d’habitants anglais. Il leur fut ajouté qu’il ne convenait pas à des sujets britanniques de parler de conventions avec la Couronne ni de formuler à celle-ci des termes, de mettre des conditions à leur fidélité et allégeance, et qu’il y avait insolence de leur part à insérer un proviso, savoir qu’ils prouveront à Sa Majesté leur fidélité pourvu que Sa Majesté leur garantisse les libertés.

« Tous les sujets de Sa Majesté ont la garantie de la jouissance de toute liberté, aussi longtemps qu’ils demeurent loyaux et fidèles à la Couronne ; et, du jour où ils versent

  1. Le passage que nous mettons entre crochets manque dans le MS. original.