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retourna dans sa retraite pleurer une amie qu’elle regretta toujours, et des fautes qu’elle ne put se pardonner.

M. de Cressy ne put se consoler ; Adélaïde sacrifiée pour lui, madame de Raisel morte dans ses bras, formèrent un tableau qui, se représentant sans cesse à son idée, empoisonna le reste de ses jours.

Il fut grand, il fut distingué ; il obtint tous les titres, tous les honneurs qu’il avoit désirés ; il fut riche, il fut élevé : mais il ne fut point heureux.

FIN DE L’HISTOIRE DU MARQUIS DE CRESSY.