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genoux, croise les mains sur sa poitrine, et entonne le psaume très-catholique :
Exurge, Domine, judica causam tuam
Et dissipentur inimici fidei[1].
Et tous les moines chantent avec lui :
Exurge, Domine !!…
Ces cris, ces chants, ces menaces intimidèrent le prince ; ces gens-ci, dit-il à son vassal, n’en veulent qu’à vos biens ; abandonnez-leur ce qu’il vous serait impossible de leur arracher ; l’impuissance où nous sommes est si bien reconnue que l’empereur de Constantinople[2] a rendu un édit par lequel il ordonne aux juges, non pas dans l’intérêt des