ne pris les armes que pour elle ?… »
« Je m’en souviens, répondit Florestan ; et jamais je n’aurais pensé que pour m’en punir Dieu ranimât les morts. »
« La bonté céleste m’envoie auprès de toi pour te rendre le repos, et te proposer une gloire nouvelle. »
— « Retrouver le repos, acquérir de la gloire ! Dieu n’a qu’à parler, que veut-il de moi ? »
Du sang, répondit la voix.
Du sang ! répéta le chevalier… Est-ce le mien, je suis las de la vie : je suis sans arme, et je ne puis me l’arracher ? Mais toi, spectre, fantôme, ange, démon, qui que tu sois, perce-moi de mille coups, et que j’échappe à la vie et aux remords.
— Non, non, tu dois vivre encore, tu dois vivre pour ton Dieu ; reviens dans ces tombeaux, reviens y demain à la première heure de la nuit, un saint homme te nommera la victime ; obéis