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cris plus éclatans[1]. Cette division entre le bœuf et l’âne en produisit de nouvelles. Les troupes légères qui n’étaient d’aucun parti, au lieu de braire ou de beugler, aboyaient, hurlaient, bêlaient, miaulaient, imitaient le chant du coq ou de tel autre animal ; mais à la fin de la messe tous les partis se réunirent et se mirent à braire en commun[2]. Ensuite, le patriarche, l’é-

  1. Tunc enim inter se ad invicem clamando, sibilando, ululando, cachinnando, ac manibus demonstrando, pars victrix quantum potest partem adversam deridere conatur et superare, jocosasque trufas, etc…
  2. Dernier verset.

    Amen, dicas asine (hîc, genuflectebatur.)
    Jam satur ex gramine,
    Amen, amen itera,
    Aspernare vetera.

    Chœur.

    Hez va ! hez va ! hez va hez !
    Bialx sire asnes car allez ;
    Belle bouche car chantez.
    ...................