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elle n’est pas elle, parce que ce n’est pas par elle que le père et le fils sont constitués en état de personne. » C’est clair !

le grec.

C’est faux… et d’abord je…

l’italien.

Tais-toi. Voici comment tout cela se fait : « Le père regarde le fils comme son verbe ; le fils regarde le père comme son principe. En se regardant ainsi l’un et l’autre éternellement, nécessairement et infiniment, ils s’aiment, et produisent un acte d’amour mutuel qui est le Saint-Esprit. Il procède donc de l’un et de l’autre, comme le fils procède du père, par des processions non contingentes, car s’ils étaient contingens, ils ne se-