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de défendre l’empire Grec ; et, ses prétendus défenseurs, après l’avoir, pendant de longues années, ravagé, dévasté, inondé de sang, s’emparèrent de sa capitale ;

De repousser les Arabes et les Turcs ; et on leur prépara la conquête de Constantinople affaiblie ;

D’écraser le mahométisme ; et l’on réunit ses sectateurs divisés par la crainte d’un danger commun ;

De délivrer Jérusalem ; et l’on n’y parut un moment que pour profaner les lieux saints par les forfaits les plus atroces et les vices les plus infâmes. Protestant ainsi, aux yeux des peuples étrangers, contre la vérité de la mission de celui dont la Divinité ne peut leur être prouvée que par les vertus de ses disciples ;

De faire triompher la religion chrétienne ; et, si jamais elle mérita de périr, ce fut au spectacle de ce déborde-