Florestan entra dans la maison, en invoquant les mérites du Christ. Laurette s’arrêta sur le seuil, en agitant ses cliquettes ; elle se tapit dans le creux d’un rocher : de là elle guettait son frère pendant le jour, et la nuit elle rôdait autour de la maison. Florestan ne pensait point à s’enfuir. Il avait besoin de repos et de secours, et les avait trouvés.
Le vieillard et ses domestiques s’empressaient autour du pélerin ; l’un lui présentait une liqueur fortifiante, l’autre le débarrassait de ses vêtemens déchirés. Les philosophes sont bienfaisans ; c’est une ruse du diable.
En reconnaissance d’un si bon accueil, Florestan chanta des chansons guerrières et des cantiques sacrés, il célébra le sac de Jérusalem et l’extermination d’Israël ; les malades dont cette maison