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l’iman.

Non, frère ; Dieu me visite. Votre eau sacrée, votre latin, ne m’ont délivré ni de Dieu, ni du péché originel, ni du bonhomme Job, ni des prophètes.

le moine.

Réjouissez-vous, je viens vous annoncer le véritable Évangile, c’est-à-dire, la meilleure de toutes les nouvelles. Vos maux vont cesser, votre épreuve est finie.

l’iman.

Le diable quittera mes os !…

le moine.

Voyez-le sur la fenêtre du dortoir. Je vais vous administrer le remède souverain ; mais, avant, je dois connaître tout votre mal et lire dans votre cœur. Con-