Page:Ricard Saint-Hilaire - Le Moine et le Philosophe, 1820, tome 1.djvu/217

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 213 )

donne de cacher leurs larmes, lesquelles si elles sont aperçues, seront punies comme cris séditieux dissimulés et provocations indirectes.[1]

Adjuge l’âne et la mule au moine, et se recommande à ses prières.

À peine la condamnation des criminels est-elle prononcée, l’ange exterminateur se précipite (c) sur les hérétiques ; les fidèles le suivent, et l’extermination commence. En même temps cinq paires d’oreilles d’âne se reposent

  1. J’ai lu cela quelque part.
  2. (c) Cela arriva également lors de la Saint-Barthélemy, Dieu envoya son ange, armé du glaive exterminateur et de la croix ; l’ange marchait à la tête des héros catholiques, et égorgeait tout ce qu’il rencontrait. Ce fait est prouvé par la médaille que le Pape fit frapper pour éterniser la mémoire de cette sainte extermination ; on y voit l’ange égorgeant les hérétiques. Autour est écrit : Massacre des Huguenots.