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saurait mieux nous compléter que par vous.

Alors les juges opinèrent, et le chef prononça le jugement suivant :

La Cour :

Lecture faite de la loi contenue dans le psaume 109, ainsi conçue :

« Quand on le jugera, il sera déclaré méchant, sa prière lui tournera en péché, sa vie sera courte, sa maison sera détruite, ses enfans seront errans, et nul n’en aura pitié ; sa postérité sera retranchée. »

D’où il suit que les ennemis de l’Église doivent être condamnés toutes les fois qu’ils plaident[1].

Par ces motifs, déclare les vilains des

  1. Ferdinand et Isabelle accordèrent un tiers des biens des juifs rentrés en Espagne, même convertis, même porteurs de sauf-conduits, au juge qui prononcerait la confiscation ; et condamnèrent aux peines encourues par les