avec les hérétiques sont nuls et n’engagent jamais les fidèles[1].
- ↑ En 755, on commence à croire que tout
excommunié est infâme, et qu’on ne peut traiter
avec lui sans partager son infamie ; ce n’est
qu’une opinion, mais voici la loi :
Alexandre IIIe excommunie les hérétiques par une bulle, et déclare libres de leurs engagemens ceux qui en ont pris avec eux.
Les parlemens avaient pour jurisprudence, que les traités avec les hérétiques, faits par les Rois, n’étaient pas obligatoires.
Les Parlemens ordonnèrent de courir sus contre les hérétiques, et de les tuer partout où on les trouverait. L’Histoire de France n’est pas écrite encore. Il est à désirer qu’une plume courageuse flétrisse enfin tous les misérables qui, pendant de si longs siècles, firent les destinées d’une nation si malheureuse.
Les Papes prétendent avoir le droit de délier les sujets du serment de fidélité ; mais ils s’attribuent aussi le droit de délier les Rois de leurs sermens envers les peuples.
Ferdinand y fut dispensé par le Pape du serment qu’il avait fait d’observer les constitutions de l’Aragon.
La cour de Rome dissimule, mais n’aban-