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crient : saint ! saint est l’Éternel ! et comme ils ne disent que cela, et le disent à tout moment, si ce sont des oiseaux, ce sont probablement des perroquets. Les conciles, ni les vicaires du Christ n’ayant rien décidé là-dessus, on peut raisonner sans crainte de la damnation.

Ensuite vous verrez le Père Éternel ; c’est un homme assis sur un trône, son manteau royal traîne jusqu’à terre et remplit l’appartement (b). Voilà du grand, du sublime, du divin ; et l’on ne pourrait rien concevoir de plus beau, si le prophète Ézéchiel n’avait laissé par écrit ce qu’il vit de ses propres yeux, lorsqu’il fut transporté au ciel par un ange, qui le prit par le crâne sans lui offenser le cerveau.

C’est donc sur les pas d’Ézéchiel que doit marcher votre âme dans son ascen-

  1. (b) Isaïe, chap. 6.