Page:Ribot - Revue philosophique de la France et de l’étranger, tome 33.djvu/114

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
110
revue philosophique

portance de la loi de la conservation de la force, L’atome, Le problème de la langue, La guerre pour l’âme, Nécessité et liberté). — Philosophischer Sprechsaal, réponse de Kaufmann à Isenkrahe sur la théorie thomiste de la connaissance. — O. Flügel, le Moi et les Idées morales dans la vie des peuples. Ouvrage en opposition avec celui de Münsterberg, d’un herbartien qui attribue à la religion une influence décisive sur la moralité des peuples. — J. F Frohschammer, La philosophie de Thomas d’Aquin. Gutberlet critique vivement ce livre « où l’on invoque l’aide de l’État contre les ultramontains et leur science ». — Philosophischer Sprechsaal. La pédagogie de Herbart et ses partisans jugés au point de vue catholique. La philosophie de Herbart et en particulier sa psychologie est incompatible avec le catholicisme. — Mathias Schneid, Philosophie de la nature dans l’esprit de S. Thomas. — Kurd Lasswitz, Histoire de l’atomistique depuis le moyen âge jusqu’à Newton. — Alois Rittler, Synopsis de la philosophie, 1re partie, logique. — G. Hagemann, Psychologie. — Philosophischer Sprechsaal. Isenkrahe réplique à Kaufmann à propos de la théorie de la connaissance chez S. Thomas. — Gundisalv. Feldner, La doctrine de S. Thomas sur la liberté de la volonté chez les êtres raisonnables. — Victor Lipperheide, Thomas d’Aquin et la théorie platonicienne des idées. — Ellingwood Abbot, Le chemin de l’agnosticisme ou la philosophie de la libre religion. En essayant d’échapper au Scylla de l’agnosticisme, il est tombé dans le Charybde du panthéisme. — Dr E. Dreher, La physiologie de la musique. — Isenkrahe, L’attraction et le troisième Ignorabimus traité par Paul Du Bois-Reymond. — Wahle, La doctrine du bonheur dans l’Éthique de Spinoza. — Harald Höffding, Morale (Modification de la doctrine de Bentham). — Philosophischer Sprechsaal, Duplique de Kaufmann à Isenkrahe sur la théorie de la connaissance chez S. Thomas. — Cathrein, S. J., Philosophie morale. L’auteur réduit à rien (in ihr Nichts) les essais de fonder une morale sans Dieu et donne une claire exposition de la morale péripatético-thomiste. — Van Weddingen, Les bases de l’objectivité de la connaissance dans le domaine de la spontanéité et de la réflexion. — Conception métaphysique du monde opposée au positivisme et au kantisme, appuyée sur Aristote et S. Thomas. — Dr Edmund Hardy, Le bouddhisme. Le bouddhisme et le christianisme sont les deux antipodes. Tout essai de les égaler ou de les comparer doit nécessairement ne donner aucun résultat. L’antithèse est bien marquée, d’un côté on a le Christ, de l’autre l’Antéchrist. — Domet de Vorges, Cause efficiente et cause finale. — H. Bergson, Quid Aristoteles de loco senserit ? L’auteur ne connaît pas la littérature scolastique et spécialement S. Thomas. — Stiborius, Les catégories de la perception sensible. — Hubertus Gisenius, doctrine kantienne de l’espace et du temps. — Th. Meynert, Cerveau et moralité. — O. Flügel, La question de l’âme, attaque contre le matérialisme. — Ed. Reich, Physiologie du magique. Se rattache à la philosophie de la mystique de Duprel et aux phénomènes magiques de la nature humaine de Perty. — Preyer, Lettres