ment altérée, c’est la volonté… Le malade accuse une impossibilité fréquente de vouloir exécuter certains actes, bien qu’il en ait le désir et que son jugement sain, par une sage délibération, lui en fasse voir l’opportunité ; souvent même la nécessité… »
Le malade était renfermé à la maison d’Ivry ; il fut décidé qu’il entreprendrait avec M. Billod le voyage d’Italie.
« Lorsqu’on lui annonça son prochain départ : « Je ne pourrai jamais, dit-il ; cependant cela m’ennuie. » La veille, il déclare de nouveau « qu’il ne pourra jamais ». Le jour même, il se leva à six heures du matin pour aller faire cette déclaration à M. M… On s’attendait donc à une certaine résistance ; mais, lorsque je me présentai, il ne fit pas la moindre opposition ; seulement, comme s’il sentait sa volonté prête à lui échapper : « Où est le fiacre, dit-il, que je me dépêche d’y monter. »
« Il serait oiseux d’emmener avec nous le lecteur et de le faire assister à tous les phénomènes offerts par le malade pendant ce voyage. Ces phénomènes peuvent très bien se résumer en trois ou quatre principaux que je donnerai comme critérium de tous les autres…
« Le premier s’est présenté à Marseille. Le malade devait avant de s’embarquer faire une procuration pour autoriser sa femme à vendre