descendant dans une obscurité toujours croissante, on arrive à un moment où les psychologues se divisent en deux camps.
Les uns admettent la persistance d’une conscience infinitésimale et imperceptible : nous avons eu l’occasion de montrer les contradictions internes de cette supposition.
Les autres rejettent cette assertion théorique et sans preuves ; ils admettent un moment où la conscience est devenue zéro. Ils pensent « qu’on ne peut pas plus emmagasiner un processus psychique disparu que la flamme d’une bougie éteinte » (Pierce).
Pour nous, ce qui persiste, c’est la portion kinesthétique des états de conscience — les représentations motrices — parce que l’observation montre que les phénomènes moteurs ont, plus que tous les autres, une tendance à s’organiser, à se solidifier. L’inconscient est un accumulateur d’énergie ; il amasse pour que la conscience puisse dépenser.
en termes très vagues : moment de contenu, moment de conscience, synthèse de reproduction, synthèse de reconnaissance.