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AU SULTAN
ABDUL-MEDJID
I
Abdul-Medjid ! ô Sultan redouté ;
À Beylerbey, dans ton palais d’été,
D’un œil de maître tu regardes
Constantinople ouvrant sa corne d’or,
Ces trois cités qui dorment près du port
Sous les tours où veillent tes gardes !
Ils sont à toi, tous ces riants jardins
Échelonnés comme sur des gradins,
Et ces maisons aux couleurs vives,
Et près de l’eau ces beaux villages blancs