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Où, sur un terrain fabuleux,
Dansait la jeune fantaisie !
Elle aimait ce ciel indulgent,
Ces hordes indisciplinées,
Ces longs fusils brodés d’argent
Et ces lames damasquinées.

La poésie a des lauriers
Aujourd’hui pour une autre gloire,
Et recommande à la mémoire
D’autres noms que les noms guerriers.
Elle réserve son sourire
À la paix, à la liberté,
Et les caresses de sa lyre
Aux progrès de l’humanité.


VI


Salut donc à ton nom, Empereur magnifique,
Sultan Abdul-Medjid, conquérant pacifique,