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CHAPITRE III
Critique des sciences physiques (Suite)
La nature des principes

   1. Généralités : Poincaré ne propose pas une sécession. — 2. Ses critiques seront même, en général, acceptées par les mécanistes contemporains


I. — La critique des principes. Les divergences avec le mécanisme traditionnel.

   3. Généralités : La difficulté soulevée par la physique mathématique : les deux termes physique et mathématique semblent incompatibles, d’après les prémisses posées. — 5. Comment elle est résolue. — 6. La nature des principes : Les principes de la physique mathématique sont, à un point de vue, des notions analogues aux notions mathématiques : le troisième genre d’hypothèses (les hypothèses qui ne pourront jamais être fausses) permet de soustraire la physique théorique à la revision continuelle de l’expérience, et de lui donner une rigueur et un aspect mathématiques. — 7. Comment ces principes psychologiquement se fondent sur l’expérience. — 8. En quel sens il faut entendre la « commodité » qui les a fait choisir, et la liberté de ce choix.


II. — La validité des principes. — Rétablissement de l’accord avec la doctrine classique.

   9. Résumé des conclusions de cette analyse. — 10. Les principes n’ont pas à être vérifiés par l’expérience, car ils sont posés comme des conventions par l’esprit. Ils seront donc éternellement vrais, étant éternellement intelligibles. — 11. Et pourtant ils sont objectifs, parce que la raison les a créés sous la pression des exigences de l’expérience. Le mécanisme ne dit rien de plus et ne pourrait rien demander de plus. — 12. Comment se précise le sens à donner à la formule que les principes seront toujours vérifiés. — 13. La fortune des principes. — 14. Contradiction apparente entre la théorie de Poincaré sur les principes de la physique et la fragilité des hypothèses de la physique. Elle se résout par la remarque que ce qui est fragile dans les théories est secondaire ; les relations qui forment l’ossature de la théorie mathématique restent fixes. — 15. Il y a donc lieu de considérer à côté des hypothèses du troisième genre, qui sont toujours vérifiées, un quatrième genre d’hypothèses qui dérivent de celles-là, puisqu’elles ne sont que le moyen de les appliquer : les hypothèses