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REVUE POUR LES FRANÇAIS

lant siéger au Luxembourg en tant que pair de France… Monaco depuis 1815 était occupée par une garnison sarde et ce fut sous le protectorat piémontais que se plaça la minuscule république proclamée en 1848. En 1856, Napoléon iii parvint à remettre sur le trône le fils de Florestan auquel il assura une rente de 200.000 francs en compensation de la perte des villes de Menton et de Roquebrune empressées à proclamer, la guerre d’Italie, après leur annexion à la France… Tels sont les traits principaux de la longue histoire de Monaco que nous conte la Revue d’Italie. C’est une histoire à laquelle personne ne songeait et qui n’est pas sans intérêt. La visite à Berlin du prince Albert, l’océanographe, lui donne quelque actualité.


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BULLETIN
DE LA RÉFORME DE L’ENSEIGNEMENT



Sous cette rubrique, nous publierons dorénavant les communications officielles, notes, procès-verbaux, etc., de l’Association pour la réforme de l’Enseignement ainsi que tout ce qui se référera au mouvement déterminé par cette association. Nous en prenons occasion pour rappeler quels sont exactement les rapports de l’Association avec notre Revue.

Si l’on veut bien se reporter à l’espèce de manifeste initial publié par nous en tête du premier numéro de la Revue pour les Français (1er  janvier 1906), on s’apercevra de la similitude presque absolue des intentions et des tendances. Ce manifeste intitulé « Révolution mentale » reproduit par le Figaro, commenté par l’Indépendance belge et par d’autres journaux, insistait sur l’opportunité d’une réforme générale des programmes de l’enseignement secondaire en prenant pour base de la réforme la substitution du principe analytique au principe synthétique. Onze mois plus tard se créait une société qui se proposait précisément d’exercer une action et de déterminer un courant d’opinion dans ce sens. Il était donc naturel que la Revue pour les Français servit d’organe à l’Association pour la réforme de l’Enseignement. Toutefois notre Revue en assumant cette charge n’a rien aliéné de