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REVUE DES PÉRIODIQUES ÉTRANGERS


Rivista di filosofia scientifica.
(Ottobre 1885. — Febbraio 1686.)

B. Labanca. Milieu physique du Christianisme. — Bonelli. Individu et groupe en biologie.

Acanfora-Venturelli. Études de Psychophysique : Le processus nerveux par rapport à l’idée de la sensibilité. — Tous les caractères de la sensation se déduisent des propriétés de l’excitation et du processus électrique du nerf. La sensibilité s’entend de ce pouvoir (actif) qu’ont les éléments constitutifs des cellules et des fibres nerveuses de recevoir certaines impressions déterminées, spécifiques, du milieu où elles se trouvent. C’est une force, et elle doit, comme telle, pouvoir être mesurée dans ses effets. Étant données ces propositions, que l’auteur développe surtout d’après les découvertes psychométriques de Wundt, il déclare que nous pouvons être sûrs de l’exactitude de la définition de la sensibilité, que nous la considérions au point de vue logique, ou au point de vue empirique.

M. Pilo. La vie des cristaux, premières lignes d’une future biologie des minéraux. — Pozzo Di Mombello. L’univers invisible ; indémontrabilité physique d’un état futur. — J. Vanni. Les juristes de l’école historique d’Allemagne dans l’histoire de la sociologie et de la philosophie positive.

G. Cesca. La doctrine psychologique sur la nature de la conscience. Ces deux articles d’histoire appliquée ont l’intérêt et la portée de recherches originales. La question de la nature de la conscience est toute moderne, elle est presque Contemporaine. C’est seulement après Kant qu’elle est traitée à fond en Allemagne, soit par la méthode métaphysique, soit par la méthode psychologique. À la même époque, la solution du problème est cherchée en Angleterre, par la méthode psychologique. C’est celle aussi qui a dirigé, en France et en Italie, les quelques penseurs qui ont néanmoins subordonné leurs recherches à des conceptions métaphysiques. Après avoir patiemment et nettement exposé toutes ces doctrines, M. Cesca énumère les nombreuses divergences qui les séparent, C’est, outre la question capitale de méthode, la question de savoir si la nature de la conscience est connaissable ou inconnaissable ; si elle est quelque chose de substantiel ou d’accidentel à l’esprit ; si elle est ou n’est pas une espèce de Connaissance, et une foule d’autres problèmes, parmi lesquels celui de l’origine de la conscience, L’auteur montre l’avortement de toutes ces théories, Tout d’abord, la méthode à suivre dans cette étude ne peut être, suivant lui,