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REVUE GÉNÉRALE


HISTOIRE ET PHILOSOPHIE RELIGIEUSES

Il Cristianesimo primitivo, studio storico-critico, di Baldassare Labanca. Turin, 1886. — La Palestine au temps de Jésus-Christ, d’après le Nouveau Testament, l’historien Flavius Josèphe et les Talmuds, per Edmond Stapfer. Paris, 1885. — La Didachè ou l’enseignement des douze Apôtres, par Paul Sabatier. Paris, 1885. — La dottrina dei dodici apostoli, par Alessandro Chiappelli. Rome, 1885.Les religions du Mexique, de l’Amérique centrale et du Pérou, par A. Réville. Paris, 1885. — Le Panthéisme dans les Védas, par A. Bourquin. Paris, 1885. — Études sur les mœurs religieuses et sociales de l’Extréme-Orient, par sir Alfred C. Lyall, traduit de l’anglais. Paris, 1885. — Les catholiques libéraux, l’Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, par Anatole Leroÿ-Beaulieu. Paris, 1885. — David Lazsaretti di Arcidosso, par Giacomo Barzellotti. Bologne, 1885.The religion of Philosophy or the unification of Knowledge, by Raymond S. Perrin. Londres, 1885.

L’Italie continue de nous adresser annuellement des œuvres solides et étudiées des travaux qui attestent le progrès des études d’histoire et de critique religieuses en un pays qui leur fut longtemps fermé. M. B. Labanca a beau se plaindre, dans l’introduction qui précède son volume intitulé le Christianisme primitif[1], des obstacles et des résistances que rencontrent encore chez ses concitoyens des recherches poursuivies dans le même esprit d’indépendance et d’exactitude qu’il a apporté à son travail, nous, qui voyons les choses de plus loin et souffrons moins que l’auteur des contradictions auxquelles il est en butte, nous constatons avec plaisir qu’il se trouve en Italie à la fois des écrivains et des éditeurs pour des œuvres dont le titre seul, il n’y a pas beaucoup d’années encore, aurait sonné étrangement aux oreilles. Un second point que nous voulons aussi louer sans plus attendre dans le livre de M. Labanca, c’est la connaissance qu’il fait voir des écrits français relatifs à son sujet. Nous trouvons au bas de ses pages un grand nombre de renvois, qui indiquent le compte qu’il tient des œuvres qui ont été consacrées dans notre langue aux questions intéressant le christianisme primitif.

Le premier chapitre de l’ouvrage de M. Labanca est consacré à distinguer le christianisme primitif tel que l’exposent l’histoire, la légende

  1. In-8o, xxiv et 448 pages.