que pour une « compilation » — J. Bascom, Ethics or Science of Duty. New-York. Putnam. — R. M. Bucke. Man’s moral Nature. London, Trübner, etc., etc.
Enfin la collection des philosophes anglais annoncée par MM. Sampson Low, Marston and Co va publier très prochainement les volumes suivants : Bacon, Shaftesbury, Hutcheson, par le prof. Fowler (d’Oxford) ; Berkeley, par le prof. Green (Oxford) ; Harnilton, par le prof. Monck (Dublin) ; Stuart Mill, par Miss H. Taylor ; Mansel, par le R. Huckin ; Adam Smith, par Farrar ; Hobbes, par Gosset, de New Collège (Oxford) ; Bentham, par Buckle, fellow de Ail Soul’s (Oxford), Hartley et James Mill par Bowen, l. scholar, de New Collège (Oxford).
Dans une étude sur Glisson, publiée sous la forme peu accessible d’une thèse latine, M. Marion a étudié les rapports souvent signalés entre la doctrine de ce médecin anglais et celle de Leibniz. Est-il vrai, comme l’affirmait V. Cousin, que toute la monadologie est dans Glisson et que Leibniz l’y a trouvée ? M. Marion prouve par de nombreux textes que cette assertion dépasse la mesure. Il est vraisemblable cependant que Leibniz a connu l’ouvrage de Glisson. Lors de son voyage en Angleterre, il a fréquenté les amis de ce médecin, et il est difficile d’admettre qu’il n’ait pas entendu parler de ce livre, nouvellement publié. L’étude de M. Marion élucide un point intéressant de l’histoire de la philosophie. Il serait fâcheux qu’il restât enterré sous la forme d’un travail qui ne se lit plus qu’en Sorbonne. Nous croyons savoir qu’il désire reprendre cette question sous une forme mieux appropriée au public.
