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le dernier, le commencement et la fin, mais un commencement sans commencement et une fin sans fin. Il est la véritable vie, qui de l’unité primordiale a fait sortir la multiplicité, qui pénètre tout, qui réunit tout, fait tout rentrer dans l’unité ; il est tout en tout, en un mot, il est ce qu’il y a de plus élevé (das Höchste) » (p. 4).

Quel que soit le jugement que l’on porte sur cette conception, on ne peut en méconnaître l’intérêt et l’originalité. La manière ingénieuse, souvent profonde, dont sont expliqués à l’aide de ce principe les grands phénomènes de la nature et de la vie morale, fait vivement désirer la publication du système entier de l’auteur, plus amplement développé dans ses écrits.

Ch. B.