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REVUE PÉDAGOGIQUE

membres dits fondateurs, mais il n’est nullement entré dans sa pensée d’empêcher l’extension bienfaisante de sociétés qui, loyalement, poursuivent un but d’hygiène ou d’assistance en s’appliquant à rendre en avantages matériels et moraux l’argent épargné.

J’ai indiqué, l’an dernier, les mutualités scolaires qui se sont engagées dans la voie de la prévention de la maladie. Depuis, le département du Nord a voté une subvention de 3000 francs à l’Union des mutuelles scolaires de l’arrondissement de Lille, qui a décidé de créer une cure d’air au sanatorium de Zuydcoote, en faveur de ses sociétaires débiles.

La mutualité des écoles d’Amiens, de son côté, vient de consacrer une somme de 1 000 francs aux frais de voyage et de séjour de quarante de ses adhérents qui passeront trois semaines en pleine campagne, à Dury, dans l’immeuble que la Ville a fait construire pour secs colonies de vacances.

La municipalité du IVe arrondissement de Paris, d’accord avec le conseil d’administration de la caisse des Écoles, a prélevé une somme de 1 000 francs pour le même objet sur les recettes du concert-bal organisé au profit des œuvres de bienfaisance de l’arrondissement.

Dans la Marne, l’un des plus anciens et des plus avertis des mutualistes, M. Jules Blondeau, ancien conseiller général, a fait un don de 1 000 francs à la société scolaire du canton d’Ay, dont il est président, afin d’assurer un séjour de trois semaines à Berck-sur-Mer aux jeunes sociétaires signalés particulièrement par les médecins-inspecteurs des écoles.

Enfin, voici une excellente nouvelle de la dernière heure que notre Président nous apporte : M. Gompel, de Paris, en souvenir de son père, vient de faire don à la Ligue de l’Enseignement, d’une somme de dix mille francs dont les intérêts doivent servir à l’envoi de mutualistes scolaires parisiens au « Nid » de Montigny-sur-Loing.

L’idée féconde préconisée par l’Union nationale des mutualités scolaires publiques et dont M. l’Inspecteur général Édouard Petit