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il a ainsi bien terminé sa trop courte carrière et prouvé quelle noble idée se font de leur tâche nos inspecteurs d’académie.

Aignan était en outre un modeste. Récemment, à propos d’une lettre de lui qui avait amené une polémique dans la presse pédagogique, il m’écrivait pour s’excuser, comme d’une faute, de ce bruit autour de sa personne. Sur ces notices où les fonctionnaires sont invités à indiquer l’avancement qu’ils désirent, il écrivait une année : « S’en remet à la bienveillance de ses chefs », et l’année suivante : « Celui dont mes chefs me jugeront digne ». Il avait raison, et ceux qui le connaissaient le jugeaient digne en effet d’arriver aux plus hautes fonctions de l’enseignement primaire. S’il meurt trop tôt, du moins peut-on dire simplement et sans phrases qu’il a bien rempli sa tâche, donné le bon exemple, et fidèlement servi la cause de l’école.


Avis



Exceptionnellement, pendant les mois de juillet août et septembre, les livraisons de la Revue pédagogique comprendront 112 pages au lieu de 100. Nous pourrons ainsi faire une place plus large aux articles sur l’Exposition qui formeront principalement la matière de ces numéros.