primaires élémentaires et des écoles primaires supérieures publiques. Ces dispositions sont les suivantes :
Aux termes de l’arrêté du 29 décembre 1888, tout enfant dont l’admission est demandée dans une école primaire élémentaire publique doit présenter à l’instituteur, avec un bulletin de naissance, un certificat médical constatant qu’il a été vacciné ou qu’il a eu la petite vérole et qu’il n’est pas atteint de maladies ou d’infirmités de nature à nuire à la santé des autres élèves. Lorsque l’enfant a atteint sa dixième année, il doit, pour être admis ou maintenu dans l’école, être revacciné par les soins du médecin attaché à l’école ou délégué à cet effet par l’administration scolaire.
L’instituteur est tenu de conserver le bulletin de naissance et les certificats de vaccine et de revaccination tant que l’enfant fréquente l’école.
Ces prescriptions sont également applicables aux écoles primaires supérieures publiques.
L’enseignement du français en Annam. — La Revue française de l’étranger et des colonies signale un arrêté fort intéressant que le résident supérieur en Annam vient de prendre, sur la demande du résident de Tourane. À partir du mois de juin dernier, une école de garçons est ouverte sous la direction d’un instituteur indigène qui a fait ses études en France. Cette école, où l’on apprend le français aux jeunes Annamites, est placée sous la direction du résident-maire. C’est la première qui ait été créée en Annam. L’Alliance française vient également d’installer un comité à Tourane, et un cours d’adultes est suivi chaque soir par plus de soixante-dix élèves. On refuse d’inscrire un plus grand nombre d’indigènes, le local est trop exigu. « Il faut espérer, ajoute la Revue française, que ce premier pas dans la voie du progrès ne sera pas isolé, et que plusieurs écoles s’ouvriront encore en Annam, au grand avantage de notre influence. Les professeurs indigènes pouvant enseigner notre langue sont suffisamment nombreux à Saïgon, où ils végètent. On pourrait les répandre un peu partout en Indo-Chine. »
NÉCROLOGIE : Mme DE FRIEDBERG
Jeudi 4 septembre, à 10 heures, ont eu lieu à l’église Saint-Augustin les obsèques de Mme de Friedberg, directrice de l’école normale supérieure de Fontenay, au milieu d’un nombreux concours d’amis, de membres de l’enseignement primaire et secondaire, de l’administration de l’instruction publique, de directrices d’écoles normales accourues de