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NÉCROLOGIE

en 1842, il fut d’abord instituteur public dans son département, où il se signala par son zèle et son dévouement. Appelé comme employé au Musée pédagogique en 1879, il y fut nommé bibliothécaire adjoint en 1885. Ce persévérant travailleur, qui n’avait reçu qu’une instruction primaire, avait su apprendre seul plusieurs langues modernes et les éléments du latin et du grec. Il était très serviable et d’une régularité exemplaire. Une mort foudroyante vient de l’enlever, à quarante sept ans, à l’affection de sa famille et de ses amis. Nous regrettons en lui un homme de bien et un fonctionnaire modèle, qui laisse un grand vide dans ce Musée qu’il aimait tant et où tout le monde l’aimait. Il avait, l’an dernier, obtenu les palmes d’officier d’académie. Le deuil a été conduit par M. Beurier, directeur du Musée : nous avons remarqué dans l’assistance MM. Buisson, directeur de l’enseignement primaire ; Berger, ancien directeur du Musée ; Brouard, inspecteur général honoraire ; Compayré, ancien député, et tous les employés du Musée.


Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons la mort presque subite de M. BEURIER, directeur du Musée pédagogique, emporté en trois jours par une pleurésie. L’avant-veille de sa mort, il corrigeait encore les épreuves de l’article qui figure en tête de ce numéro sous sa signature. Le temps et l’espace nous manquent pour lui consacrer en ce moment, une notice nécrologique ; mais nous tenons à nous associer dès aujourd’hui aux regrets manifestés par tous ceux qui ont pu apprécier son caractère droit et cordial, et à adresser l’expression de notre vive sympathie à sa famille si cruellement frappée.


Faute de place, nous ne pouvons pas donner ce mois-ci notre COURRIER DE L’EXTÉRIEUR.