Page:Revue pédagogique, second semestre, 1889.djvu/642

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

I. Résolutions prises et vœux émis par les deux Congrès de l’enseignement technique et de l’enseignement primaire. – II. Du sens à attribuer aux mots enseignement professionnel et enseignement technique. — III. L’enseignement technique et les écoles primaires élémentaires. – IV. L’enseignement technique et les écoles normales primaires. — V. Ecoles primaires supérieures et écoles d’apprentissage : historique. – VI. L’enseignement technique dans les écoles primaires supérieures. – VII. Les écoles nationales professionnelles. – VIII. L’enseignement technique et les établissements d’enseignement secondaire. – IX. Du recrutement du personnel technique. – X. Conclusions.

En annexes, l’auteur a reproduit les divers textes législatifs et administratifs qui régissent la matière : loi du 11 décembre 1880, règlements du 30 juillet 1881 et du 17 mars 1888, décret du 28 juillet 1888, ainsi que des extraits des programmes officiels de l’enseignement ; le tableau de l’inspection régionale de l’enseignement technique ; la liste des écoles primaires supérieures et professionnelles placées, en août 1889, sous le régime de la loi du 11 décembre 1880 ; un programme présenté à M. le ministre de l’instruction publique au nom de la commission d’études et d’organisation de l’école nationale de Vierzon, etc.

Le petit livre de M. F. Martel doit être vivement recommandé à tous ceux qui désirent se former des idées nettes et précises sur une question qui jusqu’à présent avait rebuté bien des esprits, à cause des équivoques qui l’obscurcissaient, et des inextricables difficultés dont elle semblait hérissée. On y verra comment un esprit lucide et droit peut réussir à simplifier les choses qui ont la réputation d’être les plus embrouillées.

Répertoire des ouvrages pédagogiques du xvie siècle. — Le Répertoire des ouvrages pédagogiques du XVIe siècle, paru en 1886, a déjà subi d’importantes modifications. Grâce au concours de bibliothécaires et d’érudits qui ont bien voulu signaler au Musée pédagogique les corrections qu’ils jugeaient utiles, on a pu faire disparaître certaines erreurs, combler beaucoup de lacunes et enrichir l’ouvrage d’un grand nombre d’indications nouvelles. Aujourd’hui encore le Répertoire bénéficie d’une importante communication. Un des premiers savants d’Alsace a pris la peine de relever les ouvrages pédagogiques du xvie siècle existant dans les bibliothèques publiques et dans certaines bibliothèques particulières. Le dépouillement de ses notes a permis d’inscrire plus de deux cents renseignements nouveaux au Répertoire. Le mérite d’un travail aussi désintéressé sera, nous en sommes sûr, apprécié par les lecteurs de la Revue pédagogique. En envoyant à l’auteur nos remerciements les plus vifs, nous souhaitons d’avoir bientôt à signaler un nouvel exemple de la solidarité qui unit tous les travailleurs.