Page:Revue pédagogique, second semestre, 1880.djvu/97

Cette page n’a pas encore été corrigée
87
DU DEVOIR SCOLAIRE À DOMICILE.

s’y rapportent, de l’évaluation de leur superficie ou de leur volume, puis de quelques problèmes d’application.

Le dessin linéaire, qu’on n’a fait qu’ébaucher dans le cours moyen, comprendra des constructions géométriques : exigeant l’emploi des instruments, et des dessins d’après un croquis coté et à une échelle donnée.

Les solides sur lesquels portent les applications les plus fréquentes de la géométrie seront aussi dessinés avec les ombres, soit à main levée, soit à l’aide de la règle et du compas.

Les enfants ont une tendance invincible à faire des figures minuscules. Lorsqu’on leur demandera des constructions géométriques, on fera bien de leur en indiquer les dimensions, ou d’exiger qu’elles occupent un espace déterminé sur le cahier. Ainsi on pourrait les habituer à diviser leur page en quatre parties égales au moyen de perpendiculaires. On leur donnerait un travail composé de quatre constructions, et l’on veillerait à ce que chacune d’elles occupât la plus grande place possible dans l’espace qui lui est réservé. Il importe aussi que les lignes de construction soient conservées et ponctuées ; par ce moyen on reconnaîtra la marche suivie par l’élève.

Ordre de succession des devoirs.

L’ordre de succession des devoirs n’est pas indifférent. On doit éviter de donner plusieurs jours de suite des exercices de même nature. Les devoirs de cartographie et de dessin seront donnés de préférence la veille d’un jour de congé ; cela permettra aux élèves studieux de les exécuter avec tout le soin qu’ils demandent.

Notons aussi que les différentes matières de nos programmes se succéderaient à des intervalles trop éloignés,