cuper beaucoup plus des fautes que l’on relève sur son cahier que de celles qu’il devrait relever lui-même sur celui qu’il a entre les mains ; sans compter que des discussions s’élèveraient partout et rendraient impossible une bonne correction. Le maitre fera épeler, non pas tous les mots, mais seulement ceux qui peuvent donner heu à une faute. Les élèves qui auront fait des fautes rappelleront les règles qu’ils auraient dû appliquer. Chacun devra mettre son nom à la suite du devoir qu’il aura corrigé, afin que le maître puisse savoir à qui incombe la responsabilité des négligences qu’il constatera dans la vérification ultérieure.
Les exercices d’arithmétique, de système métrique et de géométrie pratique se corrigent facilement à l’aide du tableau noir. Cependant il est important que la partie théorique et la solution des problèmes soient toujours examinées attentivement par le maître à la visite du matin.
Pour le dessin et la cartographie, cette première visite peut être suffisante.
La correction des autres devoirs présente beaucoup plus de difficultés.
Nous lisons dans les directions pédagogiques qui accompagnent nos programmes :
« Les devoirs sont toujours corrigés à l’aide du tableau noir. Le maître passe dans les tables et voit les cahiers, en même temps qu’il dirige la correction faite au tableau. Les rédactions font exception. Il est indispensable que le maître les corrige et les annote en dehors de la classe. Il en rend compte ensuite en classe, et tire des moins bonnes l’occasion d’indiquer les fautes de règles, les erreurs de jugement qui ont été commises. Les meilleures sont lues comme modèles. »