trie humaine transforme, multiplie, échange Les richesses accumulées du travail, partout où l’éducation reconnaît un moyen d’enseignement pratique.
Quelle variété de leçons est offerte à l’éducation par ce procédé pédagogique trop négligé jusqu’à ce jour !
Que de notions utiles à semer dans ces jeunes intelligences, quand on sait utiliser au profit de l’éducation générale tout ce qui vient frapper les veux ! C’est là un véritable enseignement pratique des sciences et des arts, quand nos enfants peuvent apprendre, chemin faisant, à lire la carte, à tracer un itinéraire, un plan, à mesurer des distances, des hauteurs, à reconnaître la composition des terrains, la nature des diverses opérations agricoles, le fonctionnement des machines, à régulariser leur marche, à se tenir sans fatigue, à juger de l’ornementation par l’aspect des fleurs ct de la perspective à la vue des monuments, etc.
On ne saurait mieux inspirer de l’intérêt pour le savoir et de l’amour pour la nature, ni mieux préparer l’intelligence à l’observation, ni mieux la conduire à l’explication des lois générales.
On s’aperçoit des heureux résultats de cet enseignement par les promenades lorsque, de retour à l’école, on demande aux jeunes excursionnistes d’en faire un compte rendu verbal ou écrit. Les descriptions manqueront d’abord de méthode, la phrase de correction ; mais quels profits n’en pourra-t-on pas tirer pour la composition et le style ? Il n’y a pas de procédé plus simple ni plus sûr pour amener l’enfant à penser avec justesse ct à s’exprimer correctement,
Et si la promenade était faite à un point de vue spécial (agricole, industriel, topographique, historique, etc.) ;