de ne pas les leur faire connaître. Citons en première ligne l’éditeur si connu par son dévouement à la cause de l’enseignement populaire, le fondateur de cette Revue, M. Charles Delagrave, qui a reçu la croix de la Légion d’honneur. Trois médailles d’or qui lui ont été décernées pour l’enseinement primaire, l’enseignement secondaire et la géographie le désignaient naturellement au gouvernement pour cette haute distinction.
Deux de nos collaborateurs ont obtenu des médailles d’or : Mme Pape-Carpantier, inspectrice générale des salles d’asile, que la mort vient d’enlever à l’enseignement, et M. Salicis, répétiteur à l’École polytechnique.
Le seul inspecteur primaire qui ait reçu, en qualité de collaborateur du Ministère de l’instruction publique, une médaille d’argent appartient aussi à notre Revue. C’est M. Chateau, inspecteur à Meaux, qui a eu l’heureuse idée de faire rédiger par tous les instituteurs de sa circonscription une histoire de l’enseignement primaire dans la localité où ils exercent. Nous avons parcouru toutes ces intéressantes notices ; la plupart sont faites avec beaucoup de soin et pleines de renseignements précieux. L’idée de M. Chateau a été aussi mise en pratique dans les autres arrondissements du même département. Nous espérons bien que ce travail ne sera pas perdu, et que M. Chateau en fera prochainement profiter le public. Les instituteurs de Seine-et-Marne y ont droit.
Au sujet de la récompense décernée à M. Chateau, faisons remarquer que dans la liste que l’on va lire ne figurent pas les noms des membres de l’instruction publique qui, au nombre de quarante mille, ont coopéré à l’exposition du Ministère.
Le Ministère était l’unique exposant ; lui seul a reçu la
