élémentaires de la navigation. Sans négliger leurs travaux habituels, ils ont ainsi satisfait aux exigences d’une préparation qui devrait étre répartie sur deux années, ou plus exactement sur trois semestres, car il importe de consacrer, pendant le deuxième semestre de la troisième année, un certain nombre de séances à des interrogations sur la théorie précédemment exposée et à des exercices pratiques.
Il nous a semblé que, pour les besoins de l’enseignement nouveau, douze conférences d’une heure étaient suffisantes afin d’expliquer aux normaliens de seconde année les principes élémentaires de la navigation estimée, l’usage des cartes marines, de la table de point et du quartier de réduction. En ajoutant à ces leçons quatre séances pour la résolution des problèmes de route sur la carte et le calcul des marées à l’aide des tables de l’annuaire des marées, on aurait une série de seize conférences, qui pourraient être placées, à raison dune conférence par semaine, dans le deuxième semestre de l’année scolaire.
Dès le premier semestre de la troisième année, l’on commencerait l’exposé des notions fondamentales de navigation astronomique. Ou, pour parler plus exactement et pour ne pas afficher des prétentions trop hautes sur le but que nous poursuivons, nous dirons, sans prononcer les mots de « navigation astronomique », que l’on pourrait, en quinze conférences environ, faire connaître aux normaliens : d’une part, les éléments de cosmographie relatifs à la position des astres dans le ciel, au mouvement du soleil et à la mesure du temps ; d’autre part, l’usage du sextant pour la détermination de la latitude par la hauteur méridienne du soleil ou de la lune, et l’observation de la hauteur du soleil en vue du calcul d’heure où du calcul d’azimuth.
Les interrogations et les exercices pratiques du deuxième et dernier semestre auraient pour but de préciser ces notions théoriques du cours proprement dit et de familiariser les futurs instituteurs avec l’usage de l’Annuaire des marées, des éphémérides de la Connaissance du temps, des tables de logarithmes et des tables spéciales, qui rendent aussi simples que rapides les principaux calculs que l’on fait à la mer.
Ces questions ne sont pas au-dessus de la compréhension de jeunes gens de vingt ans, qui ont appris un cours complet de