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Du reste, la vie déjà n’est pas absente de la maison. On y est venu l’hiver dernier en grand nombre pour les conférences pédagogiques du jeudi, qui vont reprendre cet hiver-ci. Les réunions de la Guilde anglo-française continuent à être très fréquentées, ainsi que les conférences en anglais qu’elle donne dans notre grande salle, qui ont été quelquefois honorées de la présence de l’ambassadeur d’Angleterre, et où des hommes de lettres ou d’enseignement des plus distingués de l’Angleterre ou de l’Amérique sont venus se faire entendre.

Nous donnons tous les ans l’hospitalité la plus large aux examens supérieurs de l’enseignement primaire et parfois même de l’enseignement secondaire. Nos salles sont envahies en juillet et août par les candidats. Nous y gagnons que la maison est plus connue, et qu’on y revient volontiers chercher des renseignements et des conseils. Plus d’une œuvre excellente s’est déjà fondée dans nos salles ; c’est ici qu’ont été élaborés les statuts de la Société de l’Union française pour le sauvetage de l’enfance, de la Société entre la mendicité des enfants dans les rues, du Congrès du Havre pour les patronages et cours d’adultes.

C’est bien là ce que doit être le Musée pédagogique, un rendez-vous de tous les amis de l’enfance, un organe vivant de l’instruction primaire, un instrument d’action et de progrès. Nous ne prétendons pas avoir atteint le but, mais nous sommes tous d’accord pour nous y efforcer.