M. Santerre, à Béthonvilliers (Eure-et-Loir) :
Les parcelles 2 et 3, avec engrais complet et engrais minéral, tant en blé qu’en chanvre, se distinguent particulièrement et font l’admiration des visiteurs. »
M. Renault, à Courville (Meuse) :
(Lettre du 22 juillet 1892.)
« Les pommes de terre sont admirables, surtout dans les parcelles 2, 3 et 4. »
(Lettre du 22 juillet 1892.)
M. Bourbonneux, à la Ferté-Saint-Aubin (Loiret) :
Les résultats ont dépassé toutes les espérances, le blé a été un des plus beaux, pour ne pas dire le plus beau du pays. Mon chanvre, de deux mètres de hauteur, est d’une grosseur énorme. » (Lettre du 2 août 1892.)
Il est impossible de tout citer. On peut toutefois constater que tous les instituteurs qui ont apporté à ces expériences le zèle et la bonne volonté qu’on ne doit jamais refuser à une bonne cause, ont obtenu des récoltes au-dessus de la moyenne.
Nous rapportons, en terminant, une observation qui rentre tout spécialement dans le cadre de la Revue. Il s’agit de la méthode adoptée par un instituteur de la Marne que nous ne voulons pas nommer afin de ne pas effaroucher sa modestie — pour faire pénétrer jusque dans les familles la pratique des engrais :
Les élèves de l’école, écrit-il, ont suivi les expériences ; un petit cours sur les engrais chimiques leur a été fait, et chacun d’eux possède un certain cahier spécial en tête duquel se trouve le plan du champ d’expériences. Ce cahier circule dans la famille.
Ce procédé est de la bonne pédagogie. Avec des maîtres éclairés comme celui dont nous parlons, on peut espérer que l’enseignement agricole, sous l’inspiration de M. Georges Ville, donnera les plus heureux résultats.
Annexe.
[M. G. Ville a reçu et veut bien nous communiquer le rapport qu’on va lire, relatif à une expérience particulière entreprise sous les auspices de M. Lozé, préfet de police, par les soins de M. Nicolas, instituteur à Deuxnouds-devant-Beauzée (Meuse). Ce rapport peut servir d’annexe à l’exposé que nous venons de faire. Il confirme de tous points nos prévisions. ]
