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NOTES ET COMMUNICATIONS

venablement de manière à ce qu’ils soient bien gradués et bien appropriés aux besoins de la localité. Les enfants feront les dessins sur une ardoise pour le cours élémentaire dans une école à un seul maître ; s’il y a plusieurs maîtres, ils pourront employer le papier quadrillé dès le cours élémentaire ; ils dessineront sur papier quadrillé dans le cours moyen, et sur papier blanc dans le cours supérieur. Je dis que dans une école à un seul maître le dessin, dans le cours élémentaire, doit être fait sur l’ardoise, parce qu’on n’a pas le temps de le surveiller. Sans l’aide et la surveillance du maître, les élèves ne feraient rien qui vaille sur le papier quadrillé. Je réserve ce papier pour le cours moyen. Seulement les pages quadrillées alterneront avec des feuilles de papier blanc. Chaque dessin pourra être fait deux fois si le maître le juge à propos : une fois sur papier quadrillé et une deuxième fois sur papier non réglé. De la sorte l’enfant s’habituera à voir, il exercera son œil. De plus, lorsqu’il passera au cours supérieur, il n’y aura pas de transition bien pénible, comme on le remarque d’habitude. Toujours le dessin sera fait à l’avance par le maître au tableau noir, et au moment de la leçon il l’expliquera en le refaisant à côté. On ne donnera pas de règles aux enfants ; il faut les habituer à tirer des lignes droites sans instrument. On exercera ainsi davantage la main et l’œil. L’enfant voit au tableau un dessin plus grand que celui qu’il doit faire, il s’habitue à réduire les lignes, et de là au dessin des objets, comme le dit M. J. V., il n’y a qu’un pas. Que l’instituteur en profite donc, car ainsi il pourra suivre bien plus exactement les programmes du 27 juillet 1832. »


On a demandé que la Revue pédagogique publiât, sur chacun des sujets proposés tous les deux mois au cours de l’année scolaire par l’administration centrale, quelques-uns des meilleurs travaux envoyés au ministère par les candidats aux divers certificats d’aptitude.

Ces sujets sont au nombre de six et, dans les devoirs très étudiés, les développements donnés à la composition occupent souvent plus de vingt pages d’un papier de grand format.

Il serait donc matériellement impossible que la Revue pût insérer des travaux d’une pareille étendue, même en se bornant à un seul devoir pour chaque sujet.