forme encore et formera toujours des générations fortes et morales. Mais c’est la méthode dont on se sert pour enseigner l’histoire et la doctrine des Hébreux, c’est la méthode adoptée par les différentes communions, qui ne répond ni aux nécessités de la science, ni aux idées que nous nous faisons du devoir, ni même aux saines notions d’un Dieu de justice et de raison. C’est uniquement cette méthode, la seule employée jusqu’à nous, qui jette le trouble dans l’âme de la jeunesse ; c’est elle qui risque de semer entre les enfants des germes de méfiance et rend difficile à l’État son œuvre d’éducation égale pour tous. Cette méthode justifie donc les critiques du radicalisme ; elle doit donc, dans l’intérêt de la vérité et du bien général, et aussi en raison du respect qu’on éprouve pour la Bible, être désormais écartée des programmes de l’enseignement public.
(A suivre.)
