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UN INSTITUTEUR NÈGRE À TOMBOUCTOU

ibn-El-Khatib, le Tlemcénien ; 7° la Notice des savants de Bougie, au viie siècle de l’hégire, par El-Rabrini[1] ; 8° la Galerie des grammairiens arabes du premier et du second ordre, par Soyouthi ; 9° les Tablettes chronologiques d’El-Ouancherici, intitulées El Ouafaïat ; 10° la Monographie des savants et des ascètes de Ceuta, connue sous le nom d’El-kaukeb el-ouikad fi men doufina min eloulema ou’z-zohad ; 11° la Notice d’EI-Makkari sur ses professeurs ; 12° l’Appendice d’Ibn-el-Abar au Sila d’Ibn-Bachekoual (Pascal) ; 13° Vertus et mérites de Sénouci par El-Malali ; 14° les Leçons d’Ibn-Merzoug le jeune, intitulées El-Marouïat ; 15° trois volumes de la Compilation du Tlemcénien Ibn-Saad, qui est connue sous le nom de l’Étoile fixe et qui contient la biographie des docteurs magrebins ; 16° les Additions au Tauchih-ed-Dibadj d’El-karafi, ouvrage qui a inspiré à Ahmed-Baba l’idée de rédiger le Tekmilet.

Voici après tout comment l’écrivain le plus distingué de la Nigritie explique la composition de cette œuvre de longue haleine et les différentes phases qu’elle a subies : « Le présent livre, qui devait former la suite et le complément du Dibadj ou Biographie des docteurs les plus célèbres du rite malékite, n’est que l’abrégé d’un travail très étendu. Dans le principe, j’avais eu seulement l’intention de préparer des additions au répertoire d’Ibn-Ferhoun, où figurent déjà six cent trente personnages, et de mentionner ceux dont il avait négligé de parler ou qui avaient échappé à sa connaissance, mais, peu à peu mes notes ayant pris du développement, je cédai au désir d’agrandir mon plan, et je groupai dans un cadre considé-

  1. Voir le Journal asiatique, 1856.