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REVUE PÉDAGOGIQUE.

Des écoles supérieures. — Les écoles supérieures sont celles où l’on enseigne, outre les matières élémentaires, les langues grecque et latine, les langues vivantes, les mathématiques, les sciences naturelles, etc. Les comités locaux, ayant l’administration de ces écoles, font préparer les programmes et déterminent les conditions auxquelles doivent satisfaire les maîtres ; l’examen est passé devant un jury composé de professeurs appartenant à l’une des universités d’Écosse, ou d’instituteurs d’une compétence reconnue et exerçant eux-mêmes dans des écoles supérieures.

Les fonds et revenus des écoles supérieures sont formés : 1° de contributions à prélever sur les biens et immeubles des bourgs et paroisses dans lesquels ces écoles sont établies ; 2° des dotations affectées aux besoins des écoles respectives ; 3° de ressources créées pour Je progrès de l’instruction et sur des sujets déterminés ; 4° des rétributions payées par les élèves. Ces diverses ressources sont spéciales et ne doivent jamais se confondre avec les ressources destinées à alimenter les autres écoles ; les rétributions des élèves sont versées entre les mains du trésorier, qui en rend compte séparément au bureau d’éducation. Le taux de la rétribution à payer par les élèves est fixé par le directeur de l’école et par les maîtres-adjoints, sous réserve de l’approbation du comité local, qui, en cas de dissentiment, en réfère au bureau d’éducation. Les écoles supérieures sont soumises à une inspection spéciale, qui a lieu une fois dans l’année, sous la surveillance et le contrôle du comité local.

De l’inspection des écoles. — Toutes les autres écoles publiques doivent rester en tout temps ouvertes aux inspecteurs ; mais il n’entre pas dans les attributions de ceux-ci de s’enquérir de la profession religieuse des élèves, ni de les interroger sur aucune matière d’enseignement religieux.