Page:Revue pédagogique, premier semestre, 1878.djvu/479

Cette page n’a pas encore été corrigée
467
LES CONFÉRENCES DES INSTITUTEURS ALLEMANDS.

existante, qui est chargé d’organiser le Congrès suivant. Cette commission s’entend avec les municipalités et les instituteurs de la ville désignée pour le prochain rendez-vous. Elle provoque la création d’un comité local qui prépare la réception des adhérents et le programme de l’emploi des trois jours. Pour être membre il suffit d’appartenir à l’enseignement à quelque titre que ce soit, comme instituteur, ou professeur, ou directeur, ou inspecteur, ou membre d’un comité scolaire, et de verser une cotisation de 3 à 4 francs, dont le produit sert à subvenir aux frais divers du Congrès : logements à prix réduits, correspondance, location des salles, impressions, sténographie, fêtes. L’excédant des recettes est consacré à une œuvre d’instruction primaire.

On le voit : assemblée ouverte à tous ; peu ou point de réglementation ; mécanisme ingénieux dans sa simplicité.

Il faut ajouter que le Congrès est dirigé, depuis sa fondation, par une Commission permanente qui a la confiance du personnel des instituteurs : MM. Hoffmann, inspecteur à Hambourg, élu président chaque année depuis 1851 ; Berthelt, inspecteur à Dresde, rédacteur du Journal général des instituteurs, organe du Congrès ; Dr Maurice Schulze, surintendant et inspecteur du duché de Saxe-Gotha, secrétaire de la Commission permanente.

Il a successivement étudié toutes les questions pédagogiques que peuvent soulever l’organisation scolaire d’un pays et les méthodes d’enseignement à suivre pour assurer aux enfants des écoles une instruction suffisante et une bonne éducation. Pour s’en faire une idée, il suffit de repasser la liste des principaux objets traités dans ces assemblées depuis 1849 jusqu’à ce jour.