nul ne devrait ignorer l’obligation morale et stricte où il est de le remplir.
D’autres exigent plus : il ne leur suffit pas que la société rende facile à tous l’accomplissement d’un devoir de premier ordre, d’un devoir sacré ; ils sollicitent le vote d’une loi qui assure impérativement l’accomplissement de ce devoir.
Il en est enfin qui, subordonnant les procédés à employer au but à atteindre, n’emploient que deux mots pour exprimer leur vœu : l’instruction obligatoire. Ils ne font pas de la gratuité absolue une condition indispensable, nécessaire. Il est probable, toutefois, que, dans la pratique, cette condition s’imposerait d’elle-même : car l’obligation comporte la gratuité dans une mesure si étendue, qu’il vaut autant et peut-être mieux la rendre complète et absolue.
VOYAGES D’INSTRUCTION
DES
ÉCOLES SUPÉRIEURES MUNICIPALES.
Depuis deux ans, les élèves les plus méritants des écoles supérieures municipales inaugurent leurs vacances par un voyage d’instruction, qu’ils exécutent sous la conduite de leurs directeurs et aux frais de la Ville de Paris. À M. Fer-