d’asile de leur ressort, ainsi que pour les conférences d’institutrices.
Dans les petites localités, les écoles sont mixtes, c’est-à-dire que garçons et filles y sont réunis et reçoivent l’instruction en commun, sauf pour ce qui concerne l’enseignement des ouvrages manuels, lequel est généralement confié à la femme ou à la sœur de l’instituteur ou à une autre femme du village.
Dans les localités plus importantes, les sexes sont séparés : écoles de filles et institutrices sont soumises exactement aux règles qui régissent les instituteurs et les écoles des garçons.
Enfin, dans quelques villes les filles reçoivent, dans ce qu’on a appelé écoles primaires à programme développé afin de pouvoir les soumettre à la loi du 23 septembre 1842, une véritable et solide instruction moyenne. Maintenant, à côté des écoles officielles des filles, il y a d’assez nombreuses écoles entièrement libres et dues, soit à l’initiative des communes, sans le concours de l’État ou de la province, soit à l’initiative des corporations religieuses et des particuliers.
Pour ce qui est de l’enseignement supérieur des filles, il n’est pas organisé officiellement et est abandonné entièrement à quelques très-rares communes, aux couvents et aux institutions privées.
La suite de ce travail sera consacrée à faire voir, à l’aide de la statistique, ce qu’était l’enseignement primaire en Belgique et les efforts à l’aide desquels il est devenu ce qu’il est aujourd’hui.
(A suivre.)