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REVUE PÉDAGOGIQUE

les opérations de ces 4 divisions de la façon suivante :

TEMPS DIVISION I
Langues, Mathématiques, Histoire et Géographie
DIVISION II
Sciences, Travaux manuels, Dessin
DIV. III
Auditorium
DIV. IV
Exercices physique, jeux, applications
8.15 — 9.15...... A B ...... C D
9.15 — 10.15...... B A C D
10.15 — 11.15...... C D A B
11.15 — 12.15...... D C ...... ......
12.15 — 1.15...... A B ...... ......
1.30 — 2.30...... B A D C
2.30 — 3.30...... C D B A
3.30 — 4.30...... D C ...... A B

Ce n’est qu’une représentation très grossière, car en réalité l’organisation est beaucoup plus complexe, mais elle nous fait voir comment, par un arrangement de ce genre, le quart des enfants travaille dans les classes d’études, un autre quart dans les ateliers et laboratoires et ainsi de suite. Ainsi les enfants n’ont pas de place stable, ils n’ont de fixe que de petites armoires où ils gardent leurs effets. C’est un inconvénient, mais cet inconvénient est très largement compensé, car les enfants peuvent très bien s’accommoder aux groupes et aux activités qui leur conviennent. Ainsi, déjà à partir du 3e degré, ils peuvent assister aux travaux des degrés supérieurs comme aides ou spectateurs : Par contre les enfants des degrés supérieurs peuvent aider les plus jeunes. On peut ainsi cultiver l’esprit d’entre-aide et de coopération, si précieux pour la formation intellectuelle et morale des enfants. Et — ce qui est plus important — aux degrés équivalents on peut mieux sélectionner les enfants selon leurs aptitudes pour chaque branche particulière. Dans un système aussi souple, on peut faire travailler utilement dans différents groupes des enfants différents au point de vue de leurs aptitudes sans leur imprimer l’une des deux estampilles également fâcheuses de « doué » ou d’ « arriéré », à moins que l’enfant ne relève de l’asile. En effet, il n’y a pas d’ « écoles spéciales » à